HS: Lectures d'aout 2023

L'agent Seventeen de John Brownlow

Seventeen est un tueur à gages haut de gamme, un de ceux que la CIA et tous les services de renseignement majeurs utilisent pour garder les mains propres en leur sous-traitant les contrats les plus dégueulasses, libres d'ignorer les contraintes de la loi ou de la morale. Nom de code Seventeen car c'est le numéro Dix-Sept. Avant lui, il y a eu Sixteen qui a quitté le jeu du jour au lendemain. Et il y a forcément quelque part un Eighteen prêt à le remplacer en forçant le destin.

On le découvre à l'oeuvre lors une opération berlinoise pour récupérer une mystérieuse carte mémoire, dans un contexte de tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et l'Iran autour de la question nucléaire ... avant qu'il ne se voit confier la mission d'éliminer Sixteen.

Le scénario est astucieux au possible. Un vrai manèges à sensations fortes lancé sur un rythme effréné qui maintient constamment l'intérêt et l'attention. Chapitres courts finissant par une accroche propulsive, rebondissements surprenants, détails réalistes, combats épiques avec les gadgets technologiques qui vont bien, jeu du chat et la souris où tous les coups sont permis ... le lecteur s'éclate, s'amuse et jubile d'autant plus qu'aux scènes d'action premier degré répond l'humour décapant déployé par le narrateur, Seventeen lui même, qui parle avec une franchise rafraichissante.

Et ce tueur d'élites, on l'adore ! Minéral, drôle, charismatique, on a l'impression qu'il ne s'adresse qu'à nous. Plus on apprend à le connaître au-delà de sa virtuosité professionnelle, grâce à des flash-backs très justement dosés, plus il devient sympathique et plus ne compte plus que de le voir réussir et survivre à sa mission.

John Brownlow manie les codes du roman d'espionnage mais sans en faire une énième redite. Il sait tordre le coup aux clichés tout en conservant certains que le lecteur attend. Les personnages féminins sont ainsi formidables, très loin des stéréotypes, ni gnangnans en attente de protection, ni surpuissantes en mode badass.

Impossible de faire plus divertissant que ce thriller musclé délicieusement subversif, comme un James Bond réalisé par les frères Coen

J'ai souvent ri, Seventeen car il y a eu Sixteen avant lui, et que Eighteen se prépare

Je viens de commencer le 3ème tome des sept soeurs "la soeur de l'ombre"

Virginie Grimaldi

Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie

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J'ai entrepris la trilogie de Nicolas Beuglet :
Le cri
Complot
L'île du diable

Le premier tome démarre très bien :
"À quelques kilomètres d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent d'emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu'il porte sur le front, s'est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort..."

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Une fois n’est pas coutume mais j’ai craqué en voyant le titre ,je ne suis pourtant pas une adepte des livres policiers .
C’est mon lieu de vacances .

decybel a écrit:

J'ai entrepris la trilogie de Nicolas Beuglet :
Le cri
Complot
L'île du diable

Le premier tome démarre très bien :
"À quelques kilomètres d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent d'emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu'il porte sur le front, s'est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort..."

Tu ne devrais pas être déçue !!!

Je viens de terminer le premier tome et effectivement je ne suis pas déçue Alex !

J'alterne avec un roman de Franck Bouysse :
Orphelines : "Le capitaine Jacques Bélony et sa collègue Marie Dalençon tentent d'arrêter un tueur en série qui parvient à leur échapper crime après crime. Alors que l'inspecteur doit faire le deuil de sa femme et de sa fille qui ont péri dans un accident de voiture, la jeune policière, elle, subit les affres de l'amour."

Encore un roman noir ! Mon côté sombre sûrement

Mes dernières lectures :

Le dernier tome de la série la Villa aux Etoffes. Un régal, comme les précédents.

L'Inconnu du Port-Belon de Jean-Luc Banalec (le fameux commissaire Dupin qui passe de temps en temps sur France 3) - L'auteur est allemand et a pris un pseudo qui fleure bon la Bretagne. J'ai été un peu polluée par le souvenir que j'avais du feuilleton adapté d'après ce roman durant ma lecture, au cours de laquelle, je me suis pas mal ennuyée. Très belle écriture mais... par moment, c'est... ch...nt, surtout quand l'intrigue n'avance pas et que les dialogues semblent présents uniquement pour meubler et faire le nombre de pages réclamées par l'éditeur. Je crois que je vais faire l'impasse sur les prochains de la série.

Les secrets de dames de Shiling Lane de Jennifer Ryan. Grosse déception après les deux premiers livres qui m'avaient enthousiasmée. Les trois se passent dans la même période et au même endroit : L'Angleterre londonienne de 1941 pendant les bombardements, mais avec des personnages et des milieux différents.
L'auteure a dû vouloir céder à la mode et faire du cosy crime, mais à mon avis, c'était une très mauvaise idée. Car une intrigue mince comme du papier à cigarette et des personnages caricaturaux dont les péripéties m'ont laissée de marbre.

Dernier ouvrage dont je vais vous parler aujourd'hui, un policier comme je les aime : La petite amie de Michelle Frances
D'un bout à l'autre, on ne sait pas qui est gentil qui est malintentionné car les personnages principaux - une mère un peu (beaucoup) abusive et la nouvelle petite amie de son fiston adoré - sont campés avec leurs qualités et leurs défauts de telle manière que l'on en vient à les comprendre et les excuser aussi bien l'une que l'autre lorsqu'elles ont un comportement répréhensible. La fin aurait pu être un peu plus soignée... j'ai eu une impression d'une auteure subitement pressée d'en finir pour passer à autre chose. C'est dommage. Mais vraiment, j'ai passé un très bon moment et n'ai pu lâcher le livre avant de l'avoir terminé.

Je vais regarder si certains des ouvrages que vous avez aimés sont à la bibliothèque pour attaquer mes prochaines lectures.

Terminé le roman de Franck Bouysse :Orphelines ; un peu déçue par rapport à d'autres titres de cet auteur comme notamment "Buveurs de vent" l'histoire d'une fratrie face au reste du monde.
Mais son style d'écriture est vraiment formidable !

En alternance avec la trilogie de Nicolas Beuglet, j'ai entamé une autre trilogie de Fantasy cette fois-ci, "l'ours et le rossignol" de Katherine Arden qui se passe en Russie et qui alterne contes russes et réalité et dont le premier tome m'a beaucoup plu.

J'ai avalé en 8 jours les 750 pages du tome 3 des "sept soeurs". Comme les fois précédentes, c'est avec un peu de tristesse que j'ai fermé le livre. Je ne voudrais pas qu'il se termine.

J'enchaine  avec un roman de Tamara Mac Kinley prêté par mon amie Jo. Je ne connais pas cet auteure mais Jo me l'a chaudement recommandée

Si cette série enchante les Britanniques, j'espère qu'elle m'enchantera aussi

2 récits de voyageurs que j'ai bcp aimés, très différents:
l'un dans le massif central et l'autre sur les 5 continents.
je les recommande tous les 2.
"le chemin des estives" est plus sérieux que l' "envoyé un peu spécial" qui est plutôt drôle,
mais les 2 auteurs ont un excellent sens de l'observation.

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maintenant je suis dans "connemara", qui est bluffant.
les écrivains français ne décrivent pas la réalité comme ça d'habitude! j'aime beaucoup. ça change.
les personnages sont des gens avec des vraies vies, en province, et la réalité leur est dure.
mais ce n'est pas désespéré, car on voit bien que dans la classe moyenne s'écrouler n'est pas une option.
pourquoi "connemara", parce qu'un personnage se rend compte que cette chanson va passer à la radio pendant toute sa vie.

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ça me donne envie de lire toute son oeuvre.
il a eu bcp de prix et ce n'est pas étonnant, il sort du lot.

Karine j'ai beaucoup aimé "leurs enfants apres eux" de Nicolas Mathieu et je lirai sûrement Connemara
En ce moment je lis "la porte des enfers" de Laurent Gaudé, qui est un de mes auteurs préférés depuis  ma lecture de "la mort du roi tsangor"

Au lendemain d'une fusillade à Naples, Matteo voit s'effondrer toute raison d'être. Son petit garçon est mort. Sa femme, Giuliana, disparaît. Lui-même s'enfonce dans la solitude et, nuit après nuit, à bord de son taxi vide, parcourt sans raison les rues de la ville.
Mais, un soir, il laisse monter en voiture une cliente étrange qui, pour paiement de sa course, lui offre à boire dans un minuscule café. Matteo y fera la connaissance du patron, Garibaldo, de l'impénitent curé don Mazerotti, et surtout du professeur Provolone, personnage haut en couleur, aussi érudit que sulfureux, qui tient d'étranges discours sur la réalité des Enfers. Et qui prétend qu'on peut y descendre...
Ceux qui meurent emmènent dans l'Au-Delà un peu de notre vie, et nous désespérons de la recouvrer, tant pour eux-mêmes que pour apaiser notre douleur. C'est dans la conscience de tous les deuils - les siens, les nôtres - que Laurent Gaudé oppose à la mort un des mythes les plus forts de l'histoire de l'humanité. Solaire et ténébreux, captivant et haletant, son nouveau roman nous emporte dans un "voyage" où le temps et le destin sont détournés par la volonté d'arracher un être au néant.

je n'ai pas encore lu "leurs enfants après eux".
bcp de gens peuvent se reconnaître dans "connemara" et je dirais que c'est une excellente photo de la france actuelle.
mais comme lecture de vacances agréable "le chemin des estives" s'impose davantage qd même.

je lis vraiment beaucoup ce mois-ci.

Après le 3ème tome des 7 soeurs que j'ai lu en 8 jours, je me suis plongée dans le livre prêté par mon amie Jo.

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Tout d'abord un peu désorientée par les deux histroires parallèles, jusqu'à ce qu'elles se rejoignent, je l'ai avalé en trois jours.

j'ai terminé la semaine avec le livre offert récemment par ma Tellou

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J'ai adoré et je vais d'ailleurs le conseiller et le prêter à Tellou

Et hier soir j'ai commencé ce livre d'un auteur que je ne connaissais pas

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Si çà peut ressembler à un roman, c'est en fait la vie de la grand-mère de l'auteur, une femme née en 1880 qui a donc vu arriver les premières découvertes du début du siècle, l'automobile.... et les guerres

La vie de ces femmes de la campagne n'avait rien d'enviable :  les grossesses pas toujours désirées,  les lessives au lavoir, les maisons quasiment pas chauffées, l'eau à transporter, les travaux de la ferme du matin au soir et des maris pas toujours choisis. Avec une définition des meilleurs qui laissent un peu songeuse " certains étaient vivables. Quelques uns ne buvaient pas trop, ne les battaient que ce qu'il fallait et avaient pris surtout la bonne habitude de ramener leu paie à la fin de la semaine". L'homme parfait en quelque sorte !

Au contraire, je lis peu en ce moment (trop de travail...) mais le seul que j'ai lu depuis le début du mois m'a bien plu, c'est le principal!

C'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de Julien Sandrel.

Du coup, j'en ai acheté un autre de lui, on verra s'il me plait autant

J'ai lu, Martine Delomme, (entre autre ) une auteur que j'aime beaucoup également

"Un été d'ombre et de lumière"
Au coeur du vignoble girondin, Juliette Leroux mène de front sa mission de maire de Saint-Louis et son travail dans les vignes. Avec son frère, elle dirige le domaine des Alizés, réputé pour ses grands vins. Une femme forte, donc, que les épreuves ont forgée : un mari volage, des responsabilités, et surtout la douleur causée par la disparition inexpliquée de sa soeur, Fabienne, six ans plus tôt. Une enquête bâclée, trop vite enterrée. Mais cette gourmette retrouvée dans une grotte et qui porte le prénom de sa soeur ne relance-t-elle pas le mystère ? Dès lors, le monde de Juliette vacille. Entre révélations, intrigues et secrets de famille, mais aussi passions inattendues, rien ne lui sera épargné...Un suspense romanesque dans l'univers de la vigne.

Et la suite, "Le retour aux Alizés"
Après trois ans d'absence, Juliette revient chez elle, au coeur du vignoble bordelais. Mais Les Alizés, domaine familial porté par cinq générations de femmes, ont gardé l'empreinte des traumatismes du passé. Juliette serait-elle rentrée sans le décès brutal de son ex-mari ? Partie au Canada sans explication, elle a confié la gestion du domaine à sa fille Isabelle, aussi résolue qu'elle. Leurs retrouvailles n'ont pas la chaleur escomptée et la présence de Juliette cristallise les tensions. Dans la propriété de son ancien époux, elle fait une découverte extraordinaire qui l'incite à différer son retour à Montréal, où l'attend son compagnon. Elle conçoit alors un ambitieux projet, mais elle se heurte à l'opposition des locaux qui défendent la promotion du vignoble...Un magnifique portrait de femme moderne, tiraillée entre élans du coeur et engagement.Retrouvez Juliette dans la suite d'Un été d'ombre et de lumière.

Je viens de terminer Les morsures de l'ombre de Karine Giebel, encore un roman très sombre !
"Une femme rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient. Un peu... Il l'a suivie chez elle... Ils ont partagé un verre, il l'a prise dans ses bras... Ensuite, c'est le trou noir.Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l'horreur. ..."

Du coup, je passe à quelque chose d'un peu plus léger (enfin je crois) que m'a prêté ma princesse ce week-end :
La délicatesse du homard" de Laure Manel
"... Un roman à deux voix. Deux voix qui se racontent, et se taisent. Deux voix qui laissent place aux pas des chevaux, au vent qui plie les herbes sur la dune, au ressac sur le rivage et aux souvenirs échoués sur le sable..."

Je viens de finir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], de Julien Sandrel et ma foi, j'ai autant aimé ce second roman que le premier que j'avais lu en juillet.
J'en ai un autre de lui en stock, je crois que je vais le commencer ce soir.

J'ai aussi beaucoup lu pendant mes vacances et tous m'ont plu
Après "la porte des enfers" de Laurent Gaudé, plutôt sombre, j'ai lu un roman de Louise erdrich
, "le jeu des ombres" sombre aussi
Puis la terre qui penche de carole martinez, aussi magique et poétique que le cœur cousu et âme brisée d'akira mizubayashi, l'histoire d'un violon, des personnes qu'il sépare et qu'il unit, une belle histoire .

super ce post ce mois-ci. On ne manquera pas d'idées lecture pour septembre

Quelques pavés polars sans intérêt et puis Anatomie d'une disparition de Hisham Matar auteur libyen de langue anglaise,
Un adieu douloureux, teinté de culpabilité et de regrets

Dans l'intimité d'une chambre d'hôtel genevoise, Kamal Pasha el-Alfi, dissident politique sous une dictature arabe et ancien ministre de la monarchie égyptienne, est enlevé sous les yeux de Béatrice Benameur, sa maîtresse. Son fils Nuri, adolescent à l'époque, n'aura de cesse d'élucider ce mystère. Mais le goût des non-dits fait loi dans l'ambiance calfeutrée de la haute société du Caire, et ses questions restent lettre morte. Devenu adulte, Nuri évoque, au fil d'un récit mélancolique et élégant, son odyssée intime à la recherche du disparu : il s'empare du souvenir de cet homme respecté de tous, aimant mais avare de paroles. Resurgissent alors la mort inexpliquée de sa mère, rongée par une mystérieuse tristesse, et la passion coupable qu'il nourrit pour la seconde femme de son père, la jeune Anglaise Mona. Autant de pistes sur les traces du père qui dessinent en creux un magnifique portrait du fils.
Récit d'une construction de soi, ce roman dépeint avec justesse une jeunesse du monde arabe tiraillée par l'exil et le renoncement. Un témoignage poignant à lire à la lumière de l'actualité.

Pour terminer ce mois d'août, j'ai entamé le dernier tome de ma trilogie fantasy russe :
L'hiver de la sorcière de Katherine Arden ; un vrai régal que cette trilogie...pour qui aime ce style de lecture bien sûr

Quelques mots sur La délicatesse du homard de Laure Manel que j'ai terminé juste avant le week-end : un roman touchant sur deux personnages qui s'apprivoisent doucement ; très agréable à lire et tout en ...délicatesse.

Quaquie, je suis allée voir pour le livre de Tamara McKinley qui m'avait attirée

En fait, il s'agit d'une saga "La pension du bord de mer" et, d'après ce que j'ai vu, il y aurait 10 tomes .... Le 11e sort en novembre de cette année

Est ce que tu aurais vu ça toi ????